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Polaris Sécurité

Entreprise spécialisée dans la sécurité privée, la protection des biens et des personnes

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Nous assurons la sécurité des biens et des personnes auprès des industries, commerces, dans le domaine tertiaire, ainsi que lors d’évènements.

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Nos agents de sécurité assurent le service de sécurité et de gardiennage des sites industriels, tertiaires ainsi que les surfaces commerciales.

Ils assurent l’accueil, le filtrage, la surveillance générale, le secours et l’assistance aux personnes ainsi que la protection en cas d’accident ou d’évènement exceptionnel.

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  • Empêcher les vols
  • Éviter les dégradations
  • Assistance à la personne

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Titulaires du diplôme de Sécurité Incendie et de Service à la Personne (SSIAP 1, 2, 3), nos agents de sécurité incendie assurent la prévention, la protection et les interventions en sécurité incendie dans les établissements recevant du public.

Nos agents de sécurité incendie interviennent 24h / 24, 7j / 7.

  • Prévenance des incendies
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Nos agents de sécurité évènementielle assurent la prévention et la sécurité lors d’évènements culturels, sportifs ou encore professionnels.

Ils assurent l’accueil des personnes, le contrôle et assurent la sûreté et/ou la sécurité incendie pour que vos évènements se déroulent dans les meilleures conditions.

  • Contrôle des accès
  • Accueil et surveillance
  • Vérification des installations
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nos actualités

Les ordonnances de protection contre les violences conjugales

08 juin 2023

Depuis la promulgation de la loi instaurant l'ordonnance de protection en 2010, le nombre de demandes d'ordonnance de protection portées devant la justice civile n'a cessé d'augmenter, passant d'un peu plus de 1 600 en 2011 à près de 6 000 en 2021. Entre 2019 et 2021, le nombre de demandes s'établit à 4 500 par an en moyenne. Sur cette même période, 66 % des demandes ont été acceptées et 34 % rejetées. Les demandes sont majoritairement introduites par des femmes (97 %), dont la moitié a moins de 39 ans. Dans 89 % des affaires, les victimes ont des enfants, le plus souvent mineurs (nés dans et hors union avec le défendeur). Dans 85 % des cas, les demandeurs déclarent au moment de la saisine ne pas vivre sous le même toit que le conjoint ou l'ex-conjoint, le départ du domicile étant plus souvent le fait du demandeur que du défendeur. Les formes des violences dénoncées sont multiples pour huit victimes sur dix, avec le plus souvent des violences psychologiques et physiques. Les mêmes types de violences contre les enfants sont aussi dénoncés dans un tiers des affaires avec enfants. La moitié des auteurs de violences font (ou ont fait) l'objet d'une procédure pénale, en lien le plus souvent avec des violences sur conjoint et/ou enfants, et 27 % ont des problèmes de santé mentale et/ou d'addiction relevés par le juge aux affaires familiales. A l'appui de leur demande de protection, les demandeurs produisent des éléments de preuve dans 93 % des affaires, principalement des plaintes (83 %) mais aussi des certificats médicaux (59 %). Face à ces allégations, 74 % des défendeurs assurent leur défense, seuls ou avec un avocat. Ils nient plus souvent les faits (35 %) qu'ils ne les reconnaissent (20 %). En délivrant l'ordonnance de protection, le juge aux affaires familiales se prononce sur les différentes demandes formées par les parties, conformément à l'article 515-11 du Code civil. Il répond favorablement à celles qui visent à protéger la victime de son (ex-)conjoint ou relatives au logement (plus de neuf fois sur dix), un peu moins souvent à celles relatives aux enfants portant sur l'exercice exclusif de l'autorité parentale ou sur l'interdiction pour l'auteur de violences d'entrer en contact avec ses enfants (environ huit fois sur dix).
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Un guide pour mieux prendre en charge les mineurs non accompagnés

06 juin 2023

Le ministère de la Justice publie un guide consacré à la prise en charge et à la protection des mineurs non accompagnés en Europe. Fruit des travaux menés par des experts français, espagnols, italiens et suédois dans le cadre du projet EUPROM, il met en lumière des pratiques inspirantes et des recommandations.

Le guide EUPROM présente les modalités de prise en charge et de protection des mineurs non accompagnés au sein de l’Union européenne. Crédit image : Dylan Marchal/ministère de la Justice
 
Le projet EUPROM (European Union Protection of Unaccompanied Minors), lancé à l’initiative de la France, a pour ambition de répondre à l’augmentation du nombre de mineurs non accompagnés dans plusieurs États membres de l’Union européenne et d’améliorer les conditions d’accueil de ces mineurs. Il a impliqué l’Espagne, l’Italie et la Suède. Financé par la Commission européenne et piloté par la direction de la protection judiciaire de la jeunesse du ministère de la Justice, il a bénéficié du soutien logistique d’Expertise France.
Le guide EUPROM, résultat du travail réalisé par les experts, présente les modalités de prise en charge et de protection des mineurs non accompagnés au sein de l’Union européenne, en mettant en avant l’action des autorités nationales. Les sujets abordés ont été regroupés par thèmes afin d’apporter une réponse à trois questions qui jalonnent le parcours de ces mineurs, de leur arrivée dans l’Union européenne à leur accès à l’autonomie :

  • Comment évaluer et accueillir les mineurs non accompagnés de manière appropriée ?
  • Comment garantir une protection et une prise en charge adaptées, respectueuses des besoins spécifiques des mineurs non accompagnés ?
  • Comment favoriser l’autonomisation progressive des mineurs non accompagnés ?
Le guide reprend des éléments juridiques et présente le cadre normatif commun aux États membres de l’Union européenne. Il dresse un état des lieux des difficultés rencontrées, liste les spécificités nationales, met en exergue des pratiques inspirantes et émet des recommandations à l’adresse des autorités compétentes.
L’utilisation de ce guide permettra aux professionnels de comprendre comment leurs homologues européens travaillent la question des mineurs non accompagnés. Ces professionnels pourront s’inspirer des bonnes pratiques et les décliner au niveau local pour harmoniser les modes d’évaluation et d’accompagnement.
 
>> Télécharger le guide EUPROM <<
 

Coup d'envoi de la 49e édition du Challenge Michelet

05 juin 2023

La 49e édition du Challenge Michelet se déroule au Touquet-Paris-Plage du 5 au 9 juin 2023. Cette compétition sportive et citoyenne rassemble autour des valeurs du sport 300 jeunes pris en charge par la protection judiciaire de la jeunesse.
 

Le football fait partie des sports pratiqués au Challenge Michelet 2024. Crédit image : ministère de la Justice
 
Du 5 au 9 juin 2023, lors du Challenge Michelet, dix délégations de jeunes suivis par la protection judiciaire de la jeunesse se rencontreront autour de six disciplines : rugby, football, basketball, athlétisme, cross et natation. Venus de toute la France mais aussi de Belgique, ils seront accompagnés de 100 éducateurs. L’ambition ? Dépasser la performance sportive pour fédérer autour de valeurs comme le respect, le dépassement de soi et la tolérance. Pour ces jeunes suivis par la justice, le sport est un média d’éducation efficace, qui enseigne tant le respect des règles que le goût de l’effort et le sens du collectif.
La thématique de cette édition, « Riches de nos différences », constituera un fil rouge tout au long de la semaine, pour lutter contre les préjugés et les discriminations et favoriser l’ouverture d’esprit. Le vendredi 9 juin, une cérémonie de remise de prix récompensera les équipes pour leur investissement et leur fair-play.

En 2024, renforcer la pratique sportive
Point d’orgue d’une préparation de plusieurs mois, le Challenge Michelet est un rendez-vous incontournable pour la protection judiciaire de la jeunesse. Il illustre sa mission d'éducation et de prévention de la récidive, et met en lumière l’accompagnement des éducateurs tout au long du parcours d'insertion des jeunes. Cette politique d’insertion par le sport se renforcera en 2024 en lien avec les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. En développant et en pérennisant de nouvelles actions sportives, l’objectif est d’aider les jeunes à construire leur projet d’avenir.
 
Créé en 1972 par Henri Bailly, secrétaire de la Confédération des anciens combattants de la Résistance, ce challenge rend hommage à Edmond Michelet, résistant et ancien garde des Sceaux, engagé pour le sport des adolescents en difficulté sociale et familiale.

La juridiction unifiée du brevet entre en activité

01 juin 2023

Le 1er juin 2023, la juridiction unifiée du brevet (JUB) entre en activité. Première juridiction supranationale à statuer sur des litiges opposant des parties privées, elle vise à protéger la propriété industrielle. Le siège de son tribunal de première instance se situe à Paris.

Les représentants d'États membres de l'Union européenne signataires de l'accord relatif à la JUB à son inauguration, à Luxembourg. Crédit image : Max Gutenkauf / Ministère d'État

Qu’est-ce que la JUB ?
La juridiction unifiée du brevet (JUB) est l’aboutissement d’un processus initié il y a 40 ans. Cette nouvelle juridiction européenne vise à protéger la propriété industrielle grâce au brevet européen à effet unitaire. Elle contribuera donc à lutter contre la contrefaçon.
Le 19 février 2013, 25 États membres de l’Union européenne ont signé l’accord relatif à la JUB. 17 États l’ont ratifié à ce jour. La France a été le deuxième pays à le faire, le 14 mars 2014. Elle est aussi le deuxième contributeur au budget de la juridiction.
Depuis la convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle de 1883, la France s’est toujours mobilisée pour une meilleure protection transfrontalière des œuvres intellectuelles. La création de la JUB s’inscrit dans cette perspective.
 
« La création de cette juridiction européenne renforcera la lutte contre la contrefaçon, qui prive trop souvent les entreprises du bénéfice de leurs innovations. » Éric Dupond-Moretti
 
La JUB est dotée de règles spécifiques et se compose :
  • d’une cour d’appel,
  • d’un tribunal de première instance,
  • d’un greffe.
La cour d’appel, présidée par Klaus Grabinski, a son siège au Luxembourg. Le tribunal de première instance (TPI), présidé par Florence Butin, est composé d’une division centrale ayant son siège à Paris, de plusieurs divisions locales et d’une division régionale.
48 magistrats ont d’ores et déjà été nommés. Parmi eux, 37 juges sont qualifiés sur le plan juridique et répartis au sein des différentes divisions de la juridiction. 51 juges sont qualifiés sur le plan technique et appelés à siéger dans certaines affaires.
Les trois langues officielles de la JUB sont le français, l’anglais et l’allemand, pour refléter la composition plurinationale des formations de jugement.
Les procédures seront entièrement dématérialisées.
À noter : le brevet européen à effet unitaire et la JUB composent le « paquet » européen. Le brevet européen à effet unitaire résulte de deux règlements européens pris dans le cadre d’une coopération renforcée. C’est donc un texte de l’Union européenne.
La JUB va traiter du contentieux du brevet européen à effet unitaire et des brevets européens qui auront « basculé » dans le nouveau système. Contrairement au brevet européen à effet unitaire, la base juridique n’est pas communautaire ; il s’agit d’un traité international ouvert à la ratification des seuls États de l’Union européenne, 17 à ce jour.
 

Crédit image : Max Gutenkauf / Ministère d'État
 
Avant et après la JUB
Jusqu’à présent, quand un entrepreneur voulait protéger une innovation, il pouvait déposer un brevet national ou un brevet européen. En cas de litige, les décisions de justice pouvaient être différentes selon les juridictions nationales saisies.
À partir du 1er juin, la JUB permettra aux détenteurs de brevets d’obtenir une décision unique, rapide et exécutoire sur l’ensemble des 17 États parties à l’accord du 19 février 2013. Avec la création du brevet européen à effet unitaire, la pluralité des brevets nationaux disparaît, ce qui facilite les procédures et en réduit le coût. L’industriel ou l’entrepreneur ne dépose plus qu’une seule demande auprès de l’Office européen du brevet. Ce processus permet aussi d’éviter la saisine de la juridiction d’un pays qui serait plus favorable qu’une autre au brevet (« forum shopping »).
Du 1er mars au 31 mai 2023, une période dite de « sunrise » a permis aux détenteurs de brevets européens de basculer ou non (« opt-out ») dans le nouveau système du brevet européen à effet unitaire. Cette étape a été l’occasion de vérifier l’adhésion des détenteurs de brevets au nouveau système.
 
En pratique
Un équipementier automobile fournit des pièces détachées aux constructeurs mais aussi à des revendeurs indépendants, des sites internet par exemple. Face à un concurrent qui ferait de la contrefaçon, l’équipementier devait agir dans chacun des pays européens concernés.
Aujourd’hui, la JUB lui permet d’engager une action unique pour demander l’interdiction des produits. La juridiction est conçue pour donner une décision unique en moins d’un an.
 
Accueillir des organisations internationales sur le sol français : une priorité de l’action de l’État
La JUB est la première juridiction supranationale compétente en Europe pour statuer sur des litiges opposant des parties privées. Elle contribue ainsi à consolider le marché intérieur de l’Union européenne, dont on célèbre cette année les 30 ans.
L’accueil d’organisations internationales sur le territoire français constitue une priorité de l’action de l’État. Dans ce contexte, la France accueille à Paris le siège du tribunal de première instance de la JUB. Les locaux parisiens, entièrement rénovés pour répondre aux critères techniques d’une juridiction internationale, se situent quai de la Mégisserie, à proximité du Palais de justice, du tribunal de commerce, des réseaux de transport, de nombreux cabinets d’avocats, de conseils en propriété industrielle et de sièges sociaux d’entreprises.
Si nécessaire, la cour d’appel de Paris ou le tribunal de commerce peuvent accueillir des audiences plus importantes.
Localisée au cœur de la capitale, la JUB complète donc l’écosystème juridique parisien. Elle contribue à renforcer l’attractivité juridique de la place de Paris, qui s’affirme ainsi davantage sur la scène juridique internationale.
Lancement de la JUB : les principales séquences
30 mai 2023 : inauguration à Luxembourg
31 mai 2023 : accueil à Paris des juges du tribunal de première instance
1er juin 2023 : cérémonie de prestation de serment des juges du tribunal de première instance, qui se déroulera à la cour d’appel de Paris.
>> Lire le programme de l'inauguration de la JUB

Tour de France du travail pénitentiaire

31 mai 2023

Lancé début avril 2023, le tour de France du travail pénitentiaire se poursuit. Le 26 mai 2023, Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, s'est rendu au centre pénitentiaire de Poitiers – Vivonne où les personnes détenues travaillent notamment pour une entreprise adaptée.

Éric Dupond-Moretti s'est rendu aux ateliers travail en détention - réinsertion des détenus au milieu professionnel du centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne. Crédit image : Joachim Bertrand/ministère de la Justice
 
« Mon action en matière pénale et pénitentiaire est guidée par une idée fixe : faire du temps de la peine un temps utile, redonner sens et efficacité à la sanction, déclarait le ministre de la Justice lors du lancement du « tour de France du travail pénitentiaire », le 4 avril 2023. L’objectif que je poursuis est clair : au moins 50 % des personnes détenues doivent avoir une activité professionnelle rémunérée. Il s’agit là d’une véritable gageure. »
Dans ce contexte la formation et l’accompagnement représentent des enjeux majeurs pour l’ensemble des acteurs impliqués dans le travail en détention : l’entreprise, l’établissement pénitentiaire, le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), la région.

Poitiers – Vivonne : la deuxième étape du tour
Le 26 mai 2023, Éric Dupond-Moretti s’est rendu au centre pénitentiaire de Poitiers – Vivonne. Le ministre de la Justice a rappelé la mise en œuvre de plusieurs mesures favorables au travail pénitentiaire :
  • une importante réforme législative et réglementaire pour mieux réinsérer les personnes détenues et donc limiter la récidive,
  • un élargissement des conditions d’accès au travail en détention pour s’adapter à tous les publics, y compris les plus éloignés de l’emploi,
  • une mobilisation intense des entreprises.
La table ronde a réuni plusieurs dirigeants d’entreprises ou de structures implantées en milieu carcéral :
  • Clément Chabasse, dirigeant de l’entreprise adaptée Avo-Carbon (Poitiers-Vivonne),
  • Coralie Morel, présidente de la structure d’insertion par l’activité économique Icycle (Saint-Martin-de-Ré),
  • Olivier Froger, directeur général de GEPSA (Poitiers-Vivonne, Neuvic et Mont-de-Marsan),
  • Jérôme Monet, dirigeant de l’entreprise Polyfaçon (Angoulême et Bédenac).
>> Lire aussi : Développer le travail pénitentiaire : des avantages pour l’entreprise, un bénéfice pour la société
Un prestataire de gestion déléguée et une entreprise adaptée à Poitiers - Vivonne
En mars 2023, le centre pénitentiaire de Poitiers – Vivonne accueillait :
  • 398 personnes détenues dans sa partie quartier maison d’arrêt (QMA) soit un taux d’occupation de 130 %,
  • 259 personnes détenue dans sa partie quartier centre de détention (QCD) soit un taux d’occupation de 96 %.
27,55 % de la population détenue, soit 181 personnes, travaille dans cet établissement. 120 personnes détenues travaillent en tant qu’auxiliaires au service général. Réparties par niveau de qualification ou de compétences, elles entretiennent les locaux ou contribuent au fonctionnement de la vie en détention (cuisine, buanderie, cantine, etc…).
Par ailleurs, 61 personnes détenues travaillent en tant qu’opérateurs en production. Cette fois, il s’agit d’une activité professionnelle dans les ateliers pénitentiaires, pour un donneur d’ordre, qui est soit une entreprise concessionnaire, une entreprise délégataire (titulaire d’un marché de gestion déléguée), l’ATIGIP (service de l’emploi pénitentiaire - SEP), une structure d’insertion par l’activité économique (SIAE), ou encore une entreprise adaptée.
La rémunération horaire moyenne est de 5,15 € en production, et de 2,54 € au service général.En effet, le coût du travail réalisé en prison est moins onéreux (45 % du SMIC) pour les entreprises car les contraintes du milieu carcéral impactent la productivité (le temps de déchargement par exemple).
Au centre pénitentiaire de Poitiers – Vivonne, le travail en production est réalisé pour GEPSA, un prestataire de gestion déléguée et une entreprise adaptée, Avo Cabron.
GEPSA propose :
  • une activité de traitement de documents dans le domaine du support à l’entreprise,
  • une activité industrielle de cuir et textile,
  • une activité industrielle de préparation et conditionnement.
Pour sa part, l’entreprise adaptée Avo Cabron est responsable d’une activité de fabrication et d’usinage de balais moteurs pour l’automobile. À l’extérieur, l’entreprise est spécialisée dans la production de pièces automobiles en carbone et en graphite. L’activité exercée en détention s’articule avec celle qui est pratiquée à l’extérieur.
Avo Carbon est implantée au centre pénitentiaire de Poitiers – Vivonne dans un atelier de 120 m2, depuis le 1er octobre 2022. Les personnes détenues y effectuent les tâches suivantes :
  • assemblage des pièces,
  • tri des pièces,
  • contrôle qualité des balais moteurs.
« Grâce à vous, un public qui présente de réelles fragilités retrouve espoir et la possibilité d’une intégration sans délinquance dans la société », a commenté le garde des Sceaux en inaugurant l’atelier de l’entreprise adaptée.
Développer l’implantation d’entreprises adaptées en détention
Le ministère de la Justice souhaite développer l’implantation d’entreprises adaptées en détention pour permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder au travail pénitentiaire.
D’une façon générale, le travail en détention nécessite d’accompagner et de former les personnes détenues. En effet, ces dernières ont souvent un niveau de qualification peu élevé à leur entrée en détention.
Dans le cas de l’entreprise adaptée Avo Carbon, un véritable travail collaboratif a été effectué par l’établissement pénitentiaire, le SPIP et l’unité sanitaire pour identifier les personnes éligibles au dispositif. En effet, Avo Carbon fait travailler six (et bientôt dix) personnes détenues en situation de handicap.
Un partenariat avec la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de la Vienne et CAP-Emploi 86 a été engagé pour faciliter l’instruction des demandes de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) pour les personnes identifiées par le centre.
>> Lire aussi : Tout savoir sur le travail pénitentiaire
Accompagner et former pour préparer à la sortie de détention
Au début du parcours en entreprise adaptée, la personne détenue bénéficie d’une période de mise en situation en milieu professionnel et d’une formation aux savoir-être en entreprise. L’ensemble des compétences (acquises et à acquérir) est consigné dans un livret de compétences. Une fois par trimestre, l’entreprise évalue le travail de la personne détenue et adapte si besoin la suite du parcours, jusqu’à la sortie de détention.
Le projet professionnel et la préparation à la transition dedans/dehors sont des enjeux majeurs de l’accompagnement. Six mois avant leur sortie, les personnes détenues reçoivent un accompagnement renforcé de CAP-Emploi 86.
Par ailleurs, Avo Carbon a noué des partenariats avec d’autres entreprises adaptées du département et avec le club des entreprises inclusives de la Vienne pour proposer aux personnes suivies une continuité de parcours en milieu libre.
En recourant au travail en prison, les entreprises contribuent à lutter contre la récidive et s’engagent en faveur d’une société plus sereine.
Une personne détenue qui travaille en prison a toutes les chances de se réinsérer à l’issue de l’exécution de sa peine.
Faciliter et accompagner l’implantation des entreprises en détention
Aujourd’hui, 314 entreprises engagées pour la réinsertion font appel à des travailleurs détenus.
Pour faciliter les démarches des entreprises, un réseau de plus d’une trentaine de référents interrégionaux et de responsables relations entreprises a été mis en place. Un site Internet, travail-prison.fr, accompagné d’une cartographie interactive, Ipro 360°, permet également aux entreprises d’obtenir des informations sur les possibilités d’implantation de leur activité (établissements pénitentiaires, taille des ateliers, surfaces libres, conditions d’accès, tonnages des camions pouvant être accueillis…).
Le tour de France du travail pénitentiaire se poursuivra sur l’ensemble du territoire et dans chaque région jusqu’à la fin de l’année 2023.
>> Voir la carte du tour de France du travail pénitentiaire

Ne restez pas sans solution : pensez conciliation !

23 mai 2023

Le ministère de la Justice lance une campagne de communication pour mieux faire connaître la procédure de conciliation.

Crédit image : ministère de la Justice
 
La conciliation de justice est un mode de règlement amiable des différends au civil. Gratuite, confidentielle et rapide, elle débouche une fois sur deux sur un accord et a permis de résoudre 88 000 affaires en 2022.

Une procédure amiable pour les affaires civiles
La conciliation de justice concerne uniquement les différends en matière civile parmi lesquels les litiges en matière de consommation, entre commerçants, entre particuliers, ceux relevant du droit rural ou encore en matière prud’homale.
Elle est animée par un conciliateur de justice, qui est un auxiliaire de justice assermenté et bénévole. Son rôle est d’instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige.
La conciliation peut être mise en place à la demande des parties en conflit sans passer par le juge ou s’inscrire dans un cadre judiciaire. Elle est dans ce cas assurée soit par le magistrat soit, par délégation, par un conciliateur de justice.
Un service de proximité
Plus de 3 000 permanences, présentes sur l’ensemble des départements, sont assurées par les conciliateurs de justice et sont recensées en ligne dans une cartographie.
 
 
Pour trouver un conciliateur de justice, vous pouvez prendre rendez-vous auprès d’une de ces permanences, d’un point-justice, de votre mairie ou d’un point France services.
Le site des conciliateurs de France met également à disposition un formulaire en ligne pour saisir directement un conciliateur.
 

Avis n°3/2023, recommandation n°4/2023 du collège de déontologie

23 mai 2023

Compatibilité d'exercice par un ancien juge d'un tribunal de commerce de la profession de mandataire judiciaire auprès d'un tribunal de commerce dans lequel il a exercé ses fonctions ; Problématique déontologique posée à la formation de jugement d'un tribunal de commerce appelée à statuer sur un litige auquel est intéressé un membre de la même juridiction.
Conformément au 1° de l’article R. 721-20 du code de commerce, un collège de déontologie, placé auprès du Conseil national des tribunaux de commerce, est chargé de donner des avis sur toute question déontologique concernant personnellement un juge d'un tribunal de commerce, sur saisine de celui-ci, des présidents des tribunaux de commerce ou des premiers présidents des cours d'appel.
Le Collège de déontologie a été, en application de l’article R. 721-20 du code de commerce, saisi par courriel du 29 mars 2023, d’une demande d’avis présentée par M. X., président de chambre au tribunal de commerce de Y. sur les questions déontologiques soulevées par sa future reconversion professionnelle en qualité de mandataire judiciaire.
Par ailleurs, le Collège de déontologie a été, en application de l’article R. 721-20 du code de commerce, saisi par courriel du 29 avril 2023, d’une demande d’avis présentée par M. X., président du tribunal de commerce de Y. sur la question déontologique soulevée par la soumission à sa juridiction d’un litige auquel est indirectement intéressé l’un des juges du tribunal qui y est influent.
À cet effet, vous retrouverez l’avis 3/2023 et la recommandation 4/2023 rendus en application de l’article R. 721-20 du code de commerce, après délibération du collège de déontologie, dans sa séance du 3 mai 2023.

Lyon, Marseille, Rennes : devenez surveillant près de chez vous !

19 mai 2023

Vous voulez agir pour la protection de toute la société ? Devenez surveillant pénitentiaire : les inscriptions aux concours locaux sur les ressorts de Lyon, Marseille et Rennes sont ouvertes du 22 mai au 23 juin 2023.

Devenez surveillant près de chez vous ! Les avantages sont nombreux. Crédit image : ministère de la Justice
 
Le ministère de la Justice recrute des surveillants pénitentiaires sur les ressorts de Lyon, Marseille et Rennes. Les inscriptions ont lieu du 22 mai au 23 juin 2023.

Quelle est la particularité de ces concours ? 
À la différence d’un concours national, ces concours vous permettent de savoir à l’avance où vous pourrez exercer.
En choisissant un concours associé à un territoire spécifique, vous vous engagez à travailler pendant six ans dans l'un des établissements concernés par ce concours, en fonction de votre rang de classement et des postes proposés par l'administration pénitentiaire.
En contrepartie, une prime de fidélisation de 8 000 € vous sera versée en trois fois, dont 4 000 € dès le premier mois d'affectation.
Quels sont les établissements concernés ?
  • Pour le concours Auvergne-Rhône-Alpes : les centres pénitentiaires d'Aiton, de Grenoble-Varces, de Saint-Quentin-Fallavier, de Villefranche-sur-Saône ou les maisons d'arrêt de Lyon-Corbas, de Saint-Étienne-la-Talaudière
  • Pour le concours Provence-Alpes-Côte d’Azur : les maisons d'arrêt de Grasse, de Nice ou le centre pénitentiaire de Marseille
  • Pour le concours Grand Ouest : les centres pénitentiaires d'Alençon-Condé-sur-Sarthe ou du Havre.
>> Inscrivez-vous dès maintenant !
Attention, vous ne pouvez vous inscrire qu'à un seul concours.
Avez-vous le profil ?
  • J’aimerais m’impliquer dans une mission d'essentielle au bon fonctionnement de la justice
  • Je veux participer à la réinsertion des personnes détenues
  • Je veux lutter contre la récidive
  • J'ai une grande une grande capacité d’écoute et d'observation
  • J’ai le sens du relationnel
  • Je sais faire preuve de pédagogie, d'autorité et de sang-froid
  • Je sais m’adapter aux gens et aux situations
  • Je suis autonome et j’ai le goût du travail en équipe.
>> Toutes les informations sur le métier de surveillant
Les conditions d’accès
  • Vous êtes de nationalité française
  • Vous êtes âgé de 18 ans minimum à 45 ans maximum au 1er janvier 2023
  • Vous êtes titulaire du brevet national des collèges, ou d’un diplôme ou titre classé au moins de niveau 3
  • Vous êtes en possession de vos droits civiques et d’un casier judiciaire vierge.
Les épreuves
Le concours comporte une épreuve écrite d’admissibilité et deux épreuves d’admission comprenant un oral et une épreuve sportive.
>> Tous les détails sur les épreuves
Le calendrier du concours
  • Inscriptions : 22 mai au 23 juin 2023
  • Épreuve écrite d'admissibilité : 12 juillet 2023
  • Épreuves d'admission : 18 septembre au 6 octobre 2023
  • Résultats : 27 octobre 2023
La formation
Les lauréats suivront une formation rémunérée 1 359 € mensuels, pendant six mois à l’École nationale de l’administration pénitentiaire (Énap) à Agen (Lot-et-Garonne).
Au programme : alternance d’apprentissages théoriques et de pratiques à l’école, stages en établissements pénitentiaires.
La rentrée se fera le 4 décembre 2023.

La Justice agit pour les droits des personnes LGBT+

16 mai 2023

Le 17 mai est la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie. L'occasion pour le ministère de la Justice de mettre en lumière les avancées légales accomplies depuis 2021 et les dispositifs mis en place au bénéfice des justiciables et de ses agents.

 
Alors que le plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023 arrive à son terme, le ministère de la Justice présente le bilan de ses actions déployées pendant ces trois dernières années.
100 % des recommandations du plan ont été suivies par le ministère : les 12 actions et les 23 sous actions ont été mises en œuvre dans leur intégralité avec le soutien des associations FLAG ! et SOS Homophobie.

Des avancées en termes de droits des personnes LGBT+
Dans le cadre du plan national, le ministère a œuvré pour la reconnaissance et le renforcement des droits des personnes LGBT+. Ainsi, des avancées majeures ont été enregistrées au cours des deux dernières années :
  • la procréation médicalement assistée (PMA) est ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules depuis l’adoption de la loi sur la bioéthique du 2 août 2021
  • les thérapies de conversion sont désormais interdites en France. La loi du 31 janvier 2022 inscrit dans le code pénal une nouvelle infraction punissant les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, vraie ou supposée, d'une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale. Les peines encourues sont de deux ans de prison et de 30 000 € d'amende. Elles peuvent être portées à trois ans de prison et 45 000 € d'amende dans certaines circonstances, en particulier si la victime est mineure ou vulnérable ou si les faits sont commis par un ascendant ou sur Internet.
Des personnels mieux formés à lutter contre toutes les discriminations
Un meilleur accompagnement des justiciables passe aussi par des personnels mieux formés. Des actions de sensibilisation et de formation sont proposées aux personnels du ministère qu’ils soient magistrats, contractuels ou fonctionnaires issus du réseau judiciaire, de la direction de l’administration pénitentiaire et de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse.
Les formations initiales et continues dispensées dans les écoles du ministère permettent de mieux reconnaître, réagir et lutter face aux discriminations quelles qu‘elles soient.
Le double label Alliance Égalité Professionnelle - Diversité 
En 2022, le ministère a obtenu le double label Alliance Égalité Professionnelle - Diversité décerné par l’Agence française de normalisation (AFNOR). Cette labélisation vient récompenser l’engagement de la chancellerie dans les domaines de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la promotion de la diversité et de la lutte contre les discriminations, en particulier dans sa politique de gestion des ressources humaines. Plusieurs dispositifs d’aide juridique et de soutien psychologique à destination de tous les agents ont été mis en place.
 
 

Justice des mineurs : trois appels à projets de recherche lancés

16 mai 2023

Dans le cadre de sa programmation scientifique 2023, la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) lance trois appels à projets de recherche.
Vous pouvez y répondre avant le 11 août 2023.
Le contenu détaillé de l’appel et les modalités de candidature, ainsi que les renseignements administratifs et budgétaires à transmettre sont indiqués ci-dessous pour chacun des trois appels.
Les résultats du processus de sélection seront annoncés aux équipes candidates en octobre 2023.
 
Le premier appel à projet (AAP 1 « Errances ») porte sur l’errance des jeunes suivis par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Les recherches proposées doivent permettre d’améliorer l’état des connaissances sur les diverses formes d’errance que connaissent les jeunes suivis par la PJJ. Il s’agit de s’intéresser aux expériences vécues par les jeunes concernés, de s’interroger sur les causes de ces périodes d’instabilité résidentielle et sur la façon dont elles s’inscrivent dans leur parcours de vie, mais aussi d’analyser la prise en charge institutionnelle de ces jeunes et les pratiques professionnelles mises en place pour les accompagner.
Les équipes intéressées pourront proposer un projet de recherche, financé à hauteur de 80 000 €.

Le deuxième appel à projet (AAP 2 « Parentalités ») porte sur la parentalité des jeunes suivis en protection de l’enfance. Il s’agit de s’intéresser aux mineurs suivis par l’aide sociale à l’enfance et/ou par la PJJ qui deviennent eux-mêmes parents, afin de documenter les effets de cette parentalité sur leur parcours de vie et sur leur prise en charge institutionnelle. L’objectif est d’améliorer l’état des connaissances sur les dispositifs existants et d’analyser la façon dont les professionnels comme les familles de ces mineurs accompagnent ces expériences de parentalité juvénile.
Les équipes intéressées pourront proposer un projet de recherche, financé à hauteur de 80 000 €.
Le troisième appel à projet (AAP 3 « Violences ») porte les violences au sein des établissements et services de PJJ. Les violences constituent une préoccupation majeure pour les professionnels de la PJJ, qui cherchent à les prévenir et à les gérer au quotidien. Les recherches proposées viseront à affiner les connaissances autour des formes hétérogènes de violences commises par les jeunes. Il s’agira d’analyser les perceptions que les jeunes ont de ces expériences de la violence, d’interroger les causes multiples des passages à l’acte violent ou encore de documenter le rôle que peut jouer la violence dans la prise en charge et dans le parcours des jeunes.
Les équipes intéressées pourront proposer un projet de recherche, financé à hauteur de 60 000 €.

Rapport d'activité de la DIAV 2021-2022

11 mai 2023

Retrouvez ici le rapport d'activité de la délégation interministérielle de l'aide aux victimes (DIAV) 2021-2022.
>> Téléchargez le rapport d'activité

Le rugby pour prévenir et lutter contre les violences sexuelles

10 mai 2023

Après une expérimentation de six mois réussie, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et l'association Colosse aux pieds d'argile signent une convention nationale pour prévenir et lutter contre les violences sexuelles.

Caroline Nisand, directrice de la PJJ, et Sébastien Boueilh, directeur général-fondateur de l'association Colosse aux pieds d'argile. Crédit image : ministère de la Justice/DPJJ
 
Le 11 avril 2023, Caroline Nisand, directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), et Sébastien Boueilh, directeur général-fondateur de l’association Colosse aux pieds d’argile, ont signé une convention nationale triennale pour prévenir et lutter contre les violences sexuelles. Ce partenariat fait suite à une expérimentation de six mois menée par l’association, en lien avec la Fédération française de rugby.
La PJJ est confrontée quotidiennement à la réalité des violences sexuelles ou des actes de bizutage, que ce soit dans le cadre familial, scolaire ou dans celui de la pratique d’activités physiques et sportives. Au-delà de la réponse pénale, l’institution doit prendre en compte cette problématique sociétale en accompagnant et soutenant des actions de prévention et de sensibilisation.
La pratique sportive est un des leviers d’accompagnement, de médiation et d’insertion utilisés par la PJJ auprès des jeunes qui lui sont confiés, qu’ils soient victimes ou auteurs de violences.
L'association Colosse aux pieds d'argile a été créée par l’ancien rugbyman professionnel Sébastien Boueilh. Elle a pour missions la sensibilisation et la formation aux risques de violences sexuelles, de bizutage et de harcèlement en milieu sportif ainsi que l’accompagnement des victimes. 
L’association utilise le rugby comme un outil de médiation pour tisser un lien de confiance. Ce lien créé par la pratique du jeu et le respect de ses règles instaure un cadre rassurant et structurant, dans lequel la parole de chacun peut se libérer.
Cette démarche a été testée et évaluée avec succès par Sport et Citoyenneté, think tank indépendant étudiant l’impact sociétal du sport.
Pendant six mois, l’association a déployé des séances d’initiation au rugby, qui ont permis de dérouler plusieurs actions de sensibilisation et de prévention des violences sexuelles auprès des jeunes et des professionnels de la PJJ.
Cette expérimentation a été saluée par les jeunes et les professionnels.

  • 93 % des mineurs qui ont suivi ces actions de sensibilisation ont reconnu qu’elles leur avaient permis de prendre conscience de la gravité de ces actes ;
  • la majorité des jeunes sensibilisés ont estimé être désormais en capacité d’identifier dans leur entourage un adulte de confiance, auprès duquel ils pourraient s’exprimer s’ils venaient à être victimes ou témoins de violences sexuelles ;
  • 83 % des adultes encadrants ont annoncé vouloir faire évoluer leurs postures et leurs pratiques professionnelles à la suite de la formation.
Forts de ce premier essai marqué, la PJJ et Colosse aux pieds d’argile ont décidé de poursuivre ensemble la lutte contre les violences sexuelles.
La convention nationale prévoit la mise en place, pendant trois ans et dans toutes les directions interrégionales de la PJJ, de plusieurs sessions de sensibilisation aux violences sexuelles, au bizutage et au harcèlement à destination des jeunes. L’association interviendra également auprès des professionnels pour les former à la prévention des violences sexuelles et à l’écoute des victimes.

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